30 décembre 2010

L’interview (f)utile de Yann PRETOT : Greg MATHEY

Second arbitre de la saison à se prêter au jeu de nos questions pour l’interview (f)utile : Greg MATHEY. Candidat Ligue 3 cette saison (on est tous derrière lui) et fidèle camarade lors de toutes nos manifestations, c’est un champion du saut… en parachute ! (désolé les filles)
Vu que ma photo a merdouillé et qu’il n’était pas là lors de la dernière réunion pour en refaire une, je vous mets une image qui le reflète bien.



Ton film préféré ?
Change de trou ça fume.



La musique que tu écoutes en boucle ?
Bourvil (qui est né à Prétot) : la tac-e-tique du gendarme.


L’émission que tu ne raterais pour rien au monde ?
Le journal du hard.



La voiture de tes rêves ?
Une Fiat 500 (ancien modèle).



Ton pire défaut ?
Mon bide.



Ta plus grande qualité ?
Ma grande gueule.



Ton plat préféré ?
Le lapin à la moutarde.



Ton juron favori?
Putain de dieu.



Ce que tu as demandé au Père Noël ?
Une nouvelle femme.



Ton arbitre préféré ?
Yann PRETOT.



Le joueur auquel tu aimerais être comparé ?
Gronaldo.



Si tu gagnais à l’euromillion ?
Je paye une liposuccion à Cédric. (il faudrait gagner le pactole !)



La personne la plus connue de ton répertoire téléphonique ?
Mickaël FERREIRA.



Combien d’amis as-tu sur facebook ?
Une centaine.


Ton « gri-gri » pour arbitrer ?
Mon caleçon (j’en mets pas).


L’endroit où tu aimes te retrouver pour te détendre ?
Au Bahamas avec Zahia (Dias).



L’équipe qui va gagner la coupe de France ?
L’OM, dédicace pour le Chat !

24 décembre 2010

Compte rendu réunion AFAF PM du vendredi 10 décembre 2010

La réunion est ouverte à 19h30 par Huseyin Ocak, qui souhaite la bienvenue à tous les présents.
La salle des Pouges étant occupée ce jour, la réunion se tient rue Hélène Boucher et le comité s’excuse des conditions d’accueil très précaires.
Il est noté et regretté la faible participation, et surtout le manque de présence de jeunes arbitres, malgré le programme intéressant prévu pour cette soirée. Il faudra revoir pour remotiver les arbitres afin qu’ils participent à nos réunions.
Infos du président : (Huseyin Ocak)
Le 25 juin, aura lieu la soirée des Trophées CRA/AFAF, même lieu que la saison passée. Il est souhaité une grande participation de nos adhérents. Une nouvelle formule du paiement des repas étant mise en place par la SR dès cette saison, l’amicale demandera à avoir les inscriptions suffisamment tôt.
Huseyin fait un retour d’information et des conditions siné qua none afin de pouvoir recevoir des indemnités en cas de blessure.
Adhésions : (Olivier Sabot) :
52 adhérents à ce jour. 36 arbitres séniors, 12 arbitres jeunes et 4 officiels.
La saison passée nous avions 63 adhérents, la baisse est surtout due aux jeunes arbitres n’ayant pas renouvelé à l’AFAF!
Il est encore temps d’adhérer.
Sections Jeunes Arbitres : (Ferdi Celik)
Plusieurs tournois futsal sont programmés. 1 équipe jeunes ira en Lorraine en février. Dans ce même mois, 1 tournoi se tiendra à Besançon, 1 équipe jeunes arbitres, et 1 équipe vétérans pourront s’inscrire.
Ferdi attire l’attention que l’inscription de chaque équipe sera faite à condition d’avoir un nombre assuré de joueurs de notre amicale.
Les formalités pour le déplacement et l’hébergement sont indiqués par Ferdi.
Site internet :
L’ensemble des présents fait remarquer le manque d’info de notre amicale sur ce site, et un travail est à réaliser et à consolider dans la communication de nos activités et de la vie de notre amicale.

Quizz n°1 :

Le temps est venu de passer à ce jeu qui a remporté un vif succès la saison passée. Huseyin donne les prix à gagner. Nassim Aoudia remet son titre en jeu.

Tour de table :
André Perrot (excusé à la dernière réunion) revient sur ce qui a été dit lors de l’AG de la Section Régionale.
Plus personne ne voulant s’exprimer, la séance est levée à 20h40. La réunion se termine devant le verre de l’Amitié.

Prochaine réunion de l’amicale fin janvier 2010.
Bonnes fêtes de fin d’années à tous les amicalistes et à leurs familles.

3 décembre 2010

Les fruits de la formation

L’un est plutôt en fin de carrière après 21 ans d’exercice (dont 8 en championnat de France). L’autre vient d’intégrer (juillet 2010) le cercle très fermé des arbitres franc-comtois (voir ci-contre) officiant avec l’écusson bleu blanc rouge. Mais Yann Prétot et Aurélien Triboulet ont un autre point en commun, celui de siffler pour le même club : l’US Larians-Munans.
Avec un son de cloche commun, les deux compères visent la même cible les yeux fermés : « C’est à Dominique Prétot, le papa de Yann qui a beaucoup œuvré et qui apporte encore au club, que l’on doit nos carrières. Pour ma part, sans lui je n’en serais pas là. Il m’a toujours suivi, conduit aux matchs et conseillé avec un regard différent de celui d’un observateur », lâche sans hésitation Aurélien.
Bien avant, c’est donc Yann, professeur des écoles dans le civil, qui a pu profiter des conseils paternels : « J’allais souvent l’aider à faire la touche où le centre lors des matchs qu’il encadrait. Et c’est à 16 ans que mon père m’a incité à tenter l’aventure. Tout comme il a toujours proposé des séances d’arbitrage aux jeunes fréquentant l’école de foot ».
Un passage de témoin qui se poursuit avec également l’investissement régulier et actif d’Aurélien dans la vie du club « au travers notamment des entraînements en commun avec les seniors ». Histoire de susciter pourquoi pas des vocations.
« C’est en accompagnant Yann dans ses déplacements lorsqu’il était candidat fédé qu’il m’a donné goût à la fonction », ajoute Aurélien qui, à seulement 24 ans, a l’avenir devant lui. Contrairement à son mentor dont « la fin est programmée dans un an et demi pour des raisons purement réglementaires ». Pas d'inquiétude pour autant car derrière, Quentin Pourchot semble bien parti pour siffler sur les mêmes traces…

1 décembre 2010

Akim Abdelhaoui : Siffler, c’est aussi jouer!

Réel espoir de l’arbitrage franc-comtois, avec une ascension exceptionnelle ces dernières années, Akim Abdelhaoui parle avec une réelle passion de son rôle sur le terrain, mais de ce qu’il implique, aujourd’hui, aux hommes en noir, plus souvent tancés que loués.

Akim Abdelhaoui n’a pas besoin de brandir le carton pour affirmer sa personnalité. Cet homme de 32 ans est ouvert, sincère et convaincu. Dommage qu’il soit arbitre… On plaisante, car ce réel espoir de l’arbitrage, sans être un donneur de leçons, possède toutes les armes pour rapprocher les acteurs du ballon rond qui, si souvent, se fuient, se repoussent ou s’invectivent.

La 1re division de District, la division la plus formatrice

Prof de commerce au lycée technique et professionnel de Wittelsheim, Akim parle avec une grande passion et beaucoup de justesse de ce corps dans lequel il est entré en 1997 pour « oublier ses blessures de footballeurs et continuer à servir le jeu ». Si Akim a pris le sifflet c’est sans retenue « pour vivre une expérience d’une saison, de dix ou de vingt ans » avoue-t-il. « Mais j’ai fon cé ». Foncé sur les terrains de jeunes. «À cette époque, les parents étaient plus respectueux n’invectivaient pas encore comme c’est le cas aujourd’hui».
Sur les terrains du District, aussi, Akim a découvert ce que l’on nomMe la solitude de l’homme en noir. « Ce district et sa 1re division, très difficile à arbitrer, mais la plus formatrice » explique Akim. « C’est là qu’on voit la vraie personnalité de l’arbitre. Dans des matches où il y a beaucoup de passion, des juges de lignes bénévoles, peu de délégués, on n’est pas protégé. Je me souviens, une fois, à la sortie du vestiaire, lors d’un derby de clocher, ils étaient 14 messieurs à m’attendre. J’ai vraiment eu peur ce jour-là. Je me suis demandé si vraiment cela valait le coup. Je me suis posé des questions ».

La gestuelle peut nous aider


La passion l’ayant emporté sur sa peur, Akim Abdelhaoui a donc persévéré. « Ma situation professionnelle s’étant décantée, j’ai pu accorder, ensuite, plus de temps à l’arbitrage » dit-il. Et gravir les échelons sans perte de temps. « Je suis sorti major de ma promotion et j’ai pu grimper de deux échelons pour arriver en DHR ».
Depuis Akim n’est pas descendu de l’ascenseur, a acquis le droit de diriger les matches de CFA2 où il fait l’unanimité. Parmi le corps arbitral, mais également en dehors, ce qui n’est pas chose aisée. « J’ai malgré tout, le sentiment, et je le regrette, que les joueurs ne voient en nous que les gendarmes et non pas des partenaires du jeu, qui sont aussi là pour les protéger. Ils ne sont pas si nombreux à venir nous serrer la main à la fin du match. Mais avec le temps, on a son armure. Et je ne changerai pas ma façon de voir les choses. Le respect est primordial et nous, les arbitres, nous ne sommes pas les stars. Mon leitmotiv avant les matches, c’est humilité, efficacité, plaisir ». Et il enchaîne en véritable avocat. « L’arbitre est méconnu et tout ce qui est étranger fait peur » avoue-t-il. « C’est donc à nous, les arbitres, de faire les choses pour sortir de notre corporatisme ambiant, pour communiquer avec les joueurs, les dirigeants et le public aussi ; Dans notre arbitrage, il existe une gestuelle qui peut aider à mieux faire comprendre nos décisions. Et évidemment nous commettons des erreurs. Sur 300 décisions à prendre dans un match, même parfois à deux mètres de l’action, on peut se tromper quand ça va très vite ».
Akim Abdelhaoui n’a pas que la force du langage. Ses actes sont là, et forcément, eu égard à ses résultats et à l’impression qu’il laisse, il s’autorise au rêve. « Bien sûr que j’ai envie d’aller plus haut. La Ligue 1 ? C’est un rêve. Mais cela devient difficile. Hormis la limite d’âge fixée par la Fédération, il faut, désormais, être un sportif accompli, être au top physiquement et être fort dans sa tête, avec cette grande priorité d’être efficace lors de la prise de décisions dans les zones de vérité, les surfaces de réparation. Si la DNA a apporté des changements positifs » dit-il, Akim reste sceptique sur « l’arbitrage à cinq », il prône plus l’apport de la vidéo en certaines circonstances. « Pour aider les arbitres» conclut-il « mais tout le foot, ce sport que j’aime par-dessus tout ».


Gilles Santalucia, Le Pays


« Une grosse personnalité »Stéphane Moulin, président de la commission de l’arbitrage à la Ligue de Franche-Comté est également le « mentor » d’Akim Abdelhaoui. « Chaque semaine, nous avons des contacts pour faire ensemble le débriefing de ses matches, où il m’explique certaines situations, ses réactions, et où je lui donne quelques conseils et l’épaule. La première fois que je l’ai rencontré, il était juge de touche en promotion de Ligue. J’ai beaucoup apprécié sa grosse personnalité. C’est un garçon très à l’écoute, travailleur, hyper motivé, capable d’une auto analyse et qui devrait grimper encore. Je lui dirais presque de ne pas se mettre trop de pression pour avoir le recul nécessaire. Après, il faut avoir de la chance pour réussir mais elle se provoque et Akim, pour l’instant, vu son investissement, ses qualités physiques son hygiène de vie mets les atouts de son côté. Il a d’ailleurs été major en Division honneur. C’est un arbitre qui est passé du district au CFA2 en quatre saisons seulement, ce qui est exceptionnel. Pour sa première saison à ce niveau, il a terminé dans les 25 premiers sur 50 arbitres. Il n’était pas loin de la promotion finale ».