31 octobre 2007

Journée de l'Arbitrage District Belfort Montbéliard

L'abnégation comme état d'esprit :les journées de l'arbitrage connaissent un succès grandissant. Cependant la pérennisation de la fonction demeure aléatoire.

CHATENOIS-LES-FORGES. _ L'arbitrage c'est d'abord un sacerdoce. Tout candidat doit avoir un caractère solide pour réussir dans la fonction. Cependant pour celle ou celui qui persévère, sa personnalité s'affirme à chaque match. La journée de l'arbitrage qui se déroule désormais chaque automne sur les stades de France, c'est l'occasion de faire le point des actions entreprises, mais surtout d'encadrer les candidats pour que ceux-ci ne se retrouvent pas seuls lors de leur première année. « Les nouveaux titulaires sont plus suivis au niveau de l'encadrement et du parrainage. Désormais, ils sont plus solidaires car mieux informés. Auparavant trop isolés, livrés à eux-mêmes, beaucoup arrêtaient à la fin de la première saison. Maintenant, mieux encadrés, ils sont plus confiants », précise Jean-Marie Robelin, le responsable des arbitres du district Belfort-Montbéliard.

Une lente remontée des effectifs


Le nombre des arbitres de football dans le nord Franche-Comté retrouve peu à peu un niveau plus conforme à la demande. Cependant il en manque encore. Si les recrues parmi les jeunes sont nombreuses, dans l'ensemble seulement 40 % des effectifs sont renouvelés chaque année. Auparavant les clubs étaient astreints à présenter un certain nombre de candidats en fonction de leur niveau footbalistique. On cultivait ce paradoxe en Franche-Comté, avec beaucoup d'engagés mais peu de vraiment motivés. De plus les candidats avaient l'impression d'appartenir à un club plus qu'à une corporation. En se mettant en conformité avec la Fédération, la région s'est retrouvée confrontée à une baisse sensible des effectifs qui se renouvelle petit à petit. « Nous avons connu un creux dans la décennie 1990-2000. Pour cause de plus de souplesse dans le recrutement, maintenant on retrouve un niveau plus acceptable », souligne Jean-Marie Robelin. Avec des partenaires nationaux, les instances de l'arbitrage, de toutes activités sportives, basket, football, handball, rugby, peuvent mieux préparer et encadrer les futurs directeurs de jeu. D'ailleurs, au football le nombre s'est accru de 8.000 candidats en six ans. L'évolution du sport comme vecteur de communication et non comme une activité de loisir non solidaire passe d'abord par le respect d'autrui et notamment de l'arbitre.



Article tiré de l'Est républicain (Hubert GEY) 30/10/07