Découvrez l'interview de Joachim Caffé-Pierson, jeune arbitre fédéral de 22 ans, passionné de football, arrivé de la ligue de Paris Ile de France et qui fréquente désormais les terrains francs-comtois de DHR.
Quel est ton parcours dans l’arbitrage ?
Cela fait maintenant 8 ans que je suis arbitre. Je jouais en 15 ans dans un club de la région Ile-de-France et un soir je suis allé par curiosité avec mon coach de l'époque à une formation d'arbitrage à Sannois, dispensée par Philippe Pétain. J'y ai pris goût, et peu après j'ai tenté l'examen, avec réussite. Dans la continuité, je suis devenu arbitre Ligue Jeunes, puis j’ai eu le loisir de grimper en Ligue Séniors, avant de tenter et de réussir le concours de Jeune Arbitre de la Fédération, à 19 ans. Je suis à présent arbitre de la Ligue Franche-Comté, et JAF jusqu’à fin juin.
Pour quelles raisons te retrouves-tu en Franche-Comté ?
Mon parcours professionnel m’a amené en Suisse, pays dans lequel je réside depuis novembre dernier. J’ai donc dû changer de ligue et mon dossier a été transféré en Franche-Comté. Je suis fier désormais d’arbitrer dans cette région que j’apprécie et que j’ai la chance de connaître déjà un peu, ayant moi-même de la famille dans le Jura.
Un mot sur notre région, l’accueil et tes premiers matches ici :
La région est très agréable : l’air frais, les montagnes à perte de vue…J’ai vraiment le sentiment qu’il y fait bon vivre. Seul petit bémol : la météo parfois capricieuse en hiver, ce qui nous a notamment contraint cette saison à rester plusieurs week-ends à la maison.
Autrement, j’ai eu le plaisir de recevoir un accueil chaleureux dans l’ensemble des clubs où je suis allé arbitrer, et il en a été de même de la part de la CRA, présidée par Stéphane Moulin, qui m’a reçu avec beaucoup de sympathie à Besançon.
Pour ce qui est de mes premiers matches en Franche-Comté, ils se sont bien déroulés, et autant dire qu’il le valait mieux car j’ai été observé sur toutes les rencontres!
L’arbitrage en Ile de France est-il différent ?
Sportivement parlant, je crois que le football tend à devenir de plus en plus homogène quelles que soient les régions, et il en va de même de l’arbitrage. Cela dit, il existe à mon sens une différence majeure entre le football franc-comtois et le football parisien : en Ile-de-France, l’impact physique imprimé par les équipes est plus marqué qu’ici. J’ai donc dû adapter mon arbitrage en conséquence.
D’un point de vue corporatiste cette fois, je crois que l’arbitrage en Ile-de-France est vraiment différent de l’arbitrage en Franche-Comté. Les effectifs de ces deux ligues ne sont en effet pas comparables et, bien que soit cultivé à Paris cette notion de grande famille de l’arbitrage, il est beaucoup plus facile et rapide en Franche-Comté de connaître l’ensemble de ses confrères. De la même manière, étant donné le nombre réduit de clubs dans la région franc-comtoise, les arbitres et les équipes se connaissent bien, un phénomène logiquement moins observable en Ile-de-France, où l’anonymat prévaut. Pour résumer, je dirais que l’arbitrage ici a une dimension beaucoup plus familiale et humaine.
Ton meilleur souvenir d’arbitre :
Sans aucun doute l'instant où j'ai appris que j'avais obtenu le concours de Jeune Arbitre de la Fédération. J'avais travaillé énormément et sacrifié beaucoup de choses pour décrocher l'écusson bleu-blanc-rouge. Ce fut donc un énorme plaisir d'apprendre les résultats, d'autant plus que je pensais déjà aux matches de Championnat National de Jeunes que j'allais arbitrer, des matches qui respirent le football...Mon objectif maintenant est de devenir Arbitre Fédéral Séniors, mais la route est encore longue.
Quel est ton parcours dans l’arbitrage ?
Cela fait maintenant 8 ans que je suis arbitre. Je jouais en 15 ans dans un club de la région Ile-de-France et un soir je suis allé par curiosité avec mon coach de l'époque à une formation d'arbitrage à Sannois, dispensée par Philippe Pétain. J'y ai pris goût, et peu après j'ai tenté l'examen, avec réussite. Dans la continuité, je suis devenu arbitre Ligue Jeunes, puis j’ai eu le loisir de grimper en Ligue Séniors, avant de tenter et de réussir le concours de Jeune Arbitre de la Fédération, à 19 ans. Je suis à présent arbitre de la Ligue Franche-Comté, et JAF jusqu’à fin juin.
Pour quelles raisons te retrouves-tu en Franche-Comté ?
Mon parcours professionnel m’a amené en Suisse, pays dans lequel je réside depuis novembre dernier. J’ai donc dû changer de ligue et mon dossier a été transféré en Franche-Comté. Je suis fier désormais d’arbitrer dans cette région que j’apprécie et que j’ai la chance de connaître déjà un peu, ayant moi-même de la famille dans le Jura.
Un mot sur notre région, l’accueil et tes premiers matches ici :
La région est très agréable : l’air frais, les montagnes à perte de vue…J’ai vraiment le sentiment qu’il y fait bon vivre. Seul petit bémol : la météo parfois capricieuse en hiver, ce qui nous a notamment contraint cette saison à rester plusieurs week-ends à la maison.
Autrement, j’ai eu le plaisir de recevoir un accueil chaleureux dans l’ensemble des clubs où je suis allé arbitrer, et il en a été de même de la part de la CRA, présidée par Stéphane Moulin, qui m’a reçu avec beaucoup de sympathie à Besançon.
Pour ce qui est de mes premiers matches en Franche-Comté, ils se sont bien déroulés, et autant dire qu’il le valait mieux car j’ai été observé sur toutes les rencontres!
L’arbitrage en Ile de France est-il différent ?
Sportivement parlant, je crois que le football tend à devenir de plus en plus homogène quelles que soient les régions, et il en va de même de l’arbitrage. Cela dit, il existe à mon sens une différence majeure entre le football franc-comtois et le football parisien : en Ile-de-France, l’impact physique imprimé par les équipes est plus marqué qu’ici. J’ai donc dû adapter mon arbitrage en conséquence.
D’un point de vue corporatiste cette fois, je crois que l’arbitrage en Ile-de-France est vraiment différent de l’arbitrage en Franche-Comté. Les effectifs de ces deux ligues ne sont en effet pas comparables et, bien que soit cultivé à Paris cette notion de grande famille de l’arbitrage, il est beaucoup plus facile et rapide en Franche-Comté de connaître l’ensemble de ses confrères. De la même manière, étant donné le nombre réduit de clubs dans la région franc-comtoise, les arbitres et les équipes se connaissent bien, un phénomène logiquement moins observable en Ile-de-France, où l’anonymat prévaut. Pour résumer, je dirais que l’arbitrage ici a une dimension beaucoup plus familiale et humaine.
Ton meilleur souvenir d’arbitre :
Sans aucun doute l'instant où j'ai appris que j'avais obtenu le concours de Jeune Arbitre de la Fédération. J'avais travaillé énormément et sacrifié beaucoup de choses pour décrocher l'écusson bleu-blanc-rouge. Ce fut donc un énorme plaisir d'apprendre les résultats, d'autant plus que je pensais déjà aux matches de Championnat National de Jeunes que j'allais arbitrer, des matches qui respirent le football...Mon objectif maintenant est de devenir Arbitre Fédéral Séniors, mais la route est encore longue.