Besançon. Le mauvais temps avait un peu étouffé l’affaire, mais le feu continuait de couver entre les arbitres et les responsables de la ligue de Franche-Comté de football.
Au point de voir à nouveau jaillir les flammes de la colère à l’occasion de ce week-end puisque 75 % des arbitres de ligue ont fait valoir leur droit de retrait à durée indéterminée.
Retour en arrière. Après les vigoureuses prises de position lors de l’assemblée générale de la ligue pour une question de covoiturage mis en place et que les arbitres refusent, l’option d’un médiateur avait été choisie. En l’occurrence, le conseil des présidents. Cette cellule indépendante composée de
présidents de clubs francs-comtois s’est donc réunie avec les représentants des arbitres pour tenter de trouver une sortie à la crise.
Au point de voir à nouveau jaillir les flammes de la colère à l’occasion de ce week-end puisque 75 % des arbitres de ligue ont fait valoir leur droit de retrait à durée indéterminée.
Retour en arrière. Après les vigoureuses prises de position lors de l’assemblée générale de la ligue pour une question de covoiturage mis en place et que les arbitres refusent, l’option d’un médiateur avait été choisie. En l’occurrence, le conseil des présidents. Cette cellule indépendante composée de
présidents de clubs francs-comtois s’est donc réunie avec les représentants des arbitres pour tenter de trouver une sortie à la crise.
Obstination récurrente pour les uns, discrédit pour les autres
Dans la foulée ou presque (lundi dernier), André Villemin, le porte-parole des présidents, est venu au conseil de ligue pour apporter des préconisations. À savoir, selon la ligue : « reprendre la formule de la notion de covoiturage initiale en vigueur depuis août 2012 avec l’accord des représentants de l’arbitrage, engager une réflexion en la confiant à un groupe constitué de membres de l’arbitrage, du conseil des présidents de clubs et du conseil de ligue lequel « a exprimé un avis très favorable ».
On pouvait imaginer dès lors qu’arbitres et dirigeants de la ligue allaient retourner à la table des négociations pour arrêter les frais. Or dans le communiqué de la ligue datant d’hier, il est précisé
que « seul Christophe Torres, faisant preuve d’une obstination récurrente, a refusé catégoriquement la notion même de covoiturage en exigeant sa suppression en totalité ».
Le conseil de ligue « déplore ce nouvel ultimatum » et « ne peut que constater une situation de blocage, regrettable pour le football régional». Du coup, comme les autres week-ends de grève arbitrale, la ligue s’assurera que les rencontres soient au minimum pourvues d’un arbitre central ».
Et qu’en pensent les arbitres ? « Nous avions donné entre-temps un signe fort en reprenant la compétition. Mais le blocage persiste. On ne veut plus entendre parler de cette notion de covoiturage qui, entre nous, concerne peu de matchs mais le conseil de ligue ne veut pas se dédire. Il y a de quoi être désabusé car on a la sensation d’être discrédités », dit Claude Ravier. Mais tout espoir est encore permis. Le même Claude Ravier, en l’absence de Christophe Torres, retenu par ses obligations
professionnelles, participera ce matin à une réunion du conseil des présidents pour une nouvelle tentative de conciliation. L’occasion de percer enfin l’abcès, de revenir à la raison ? À la condition que la confiance règne.
On pouvait imaginer dès lors qu’arbitres et dirigeants de la ligue allaient retourner à la table des négociations pour arrêter les frais. Or dans le communiqué de la ligue datant d’hier, il est précisé
que « seul Christophe Torres, faisant preuve d’une obstination récurrente, a refusé catégoriquement la notion même de covoiturage en exigeant sa suppression en totalité ».
Le conseil de ligue « déplore ce nouvel ultimatum » et « ne peut que constater une situation de blocage, regrettable pour le football régional». Du coup, comme les autres week-ends de grève arbitrale, la ligue s’assurera que les rencontres soient au minimum pourvues d’un arbitre central ».
Et qu’en pensent les arbitres ? « Nous avions donné entre-temps un signe fort en reprenant la compétition. Mais le blocage persiste. On ne veut plus entendre parler de cette notion de covoiturage qui, entre nous, concerne peu de matchs mais le conseil de ligue ne veut pas se dédire. Il y a de quoi être désabusé car on a la sensation d’être discrédités », dit Claude Ravier. Mais tout espoir est encore permis. Le même Claude Ravier, en l’absence de Christophe Torres, retenu par ses obligations
professionnelles, participera ce matin à une réunion du conseil des présidents pour une nouvelle tentative de conciliation. L’occasion de percer enfin l’abcès, de revenir à la raison ? À la condition que la confiance règne.
Michel SCHULER